La couleur bleue

J’ai voyagé ce 7 janvier 2022 à l’occasion de la première pleine Lune de l’année, celle qui suivait le solstice d’hiver, naissance du nouveau Soleil.

J’ai pris à cette occasion 4.5g de champignons secs.

Je n’étais pas très chaud pour ce voyage car je le redoutais, et j’ai effectivement vécu une nouvelle fois un sale début de voyage.

J’ai mis de la musique rituelle dans l’espoir que cela m’aiderait à passer la première heure qui est la phase difficile. Mais dès lors que les effets ont commencé à se manifester, j’ai éteint la musique car cela m’importunais plus qu’autre chose.

Lors d’un précédent voyage j’avais reçu un enseignement sur la protection magique par l’usage de parfums. La fois d’après, j’ai reçu le complément de cet enseignement, à savoir que si le parfum protège d’entités néfastes, il permet aussi aux dieux de s’approcher des humains en masquant notre odeur nauséabonde, car c’est un fait, nous puons !

Lors de mon voyage en décembre, je me suis vu porter une bague alors que je ne porte d’ordinaire aucun bijou. J’ai su alors que je devais porter et m’approprier une chevalière offerte par ma mère il y a bien des années, et que j’avais toujours refusé de porter. Je lui en voulais notamment de m’avoir choisi et acheté une bague sans me demander mon avis. Je me suis donc levé en plein voyage et j’ai tout de suite retrouvé ladite bague dans mes affaires. Je l’ai très vite adoptée comme protection magique, mais aussi comme symbole d’union avec mon daemon. La pierre qui orne la chevalière semble à première vue noire, mais il s’agit d’un saphir d’un bleu sombre. J’ai pensé par la suite que ma mère avait été poussée à acheter cette bague par une force inconsciente dans l’unique but de me la transmettre. En effet, nous pensons généralement agir de notre propre volonté, alors que bien souvent (tout le temps ?), nous sommes agis par des forces qui nous dépassent.

Le bleu est la couleur du Rebis, la « chose double » qui représente l’union des deux natures, soit l’homme et son ange.

« Ma couleur est noire pour l’aveugle, mais le bleu & l’or sont
vus du voyant. » Liber AL vel Legis.
Et si la couleur bleue était au final la plus importante du Grand Œuvre ?

Mon voyage a donc débuté par un profond malêtre. Je vis en effet une période de grands changements dans ma vie extérieure. Des changements que je crois importants, nécessaires et positifs, mais qui génèrent toutefois chez moi beaucoup de stress.

J’ai constaté une importante douleur au niveau de mon ventre, indiquant que c’est là que s’était accumulé tous le stress. Je me suis alors fait la remarque : « Pourquoi une telle douleur ? Ne pourrait-il pas y avoir de la joie à la place ? » Et quelques heures plus tard en effet, j’ai réalisé que cette douleur avait totalement disparu et avait laissé place à la joie.

Je m’apprête à changer de région pour aller vivre à la campagne dans une maison achetée en décembre. Le stress est lié a la crainte d’avoir fait une bêtise en achetant cette maison, et aux travaux de rénovation nécessaires. Les bases de la maison sont saines, et le potentiel très bon. Je disposais par ailleurs des fonds pour la payer comptant et financer également les travaux, alors pourquoi un tel stress ? J’ai déjà eu a faire ce type de choix dans le passé, et je ne l’ai jamais regretté. Si donc je lâche prise, si je mets de côté mes peurs, il n’y a alors aucun doute quant à la pertinence de ce choix de vie, et du soutient visible et invisible dont je bénéficie dans ce projet. Il me parait d’autre part évident que cela aura des répercutions importantes et positives sur la suite de mon cheminement intérieur.

Le grand basculement dans mon voyage s’est produit lorsque les esprits léonins se sont de nouveau manifestés. Ils m’ont assuré qu’ils viendraient habiter avec moi où que j’aille, et qu’ainsi je n’avais pas à craindre d’être seul. Cela à produit en moi une joie profonde et je me suis mis alors à grogner longuement. J’ai perçu le lien d’amour, de joie, et de fraternité.

J’ai repensé aussi à un ami lors du voyage (Fjp). Un ami de longue date, franc-maçon, à qui je n’ai jamais dit que je l’aimais. Je le lui ai dit au téléphone quelques jours plus tard. Je partage avec lui depuis plus de 20 ans, mes réflexions et mes recherches. Il m’a aidé à surmonter certaines épreuves, notamment en me faisant connaitre « Demian » de Hermann Hesse qui m’a beaucoup aidé et m’aide encore beaucoup dans « l’épreuve » Satan. Sa santé est particulièrement fragile, et je me dis souvent que s’il venait à partir, nos discussions me manqueraient beaucoup.

J’ai perdu il y a quelques années un autre ami (JFC), franc-maçon également, qui étais précieux à mes yeux du fait notamment de la richesse de nos échanges. Il savait que je l’aimais, et je sais qu’il m’aimait, mais il a quitté ce monde précipitamment sans que j’aie le temps de le lui dire. Je pense régulièrement à lui, et il me manque.

Il y a eu un bref instant lors de mon voyage où j’ai de nouveau pensé à Satan. Une question a alors surgit dans mon esprit : « Comment vaincre Satan ? » À l’énoncé de cette question, j’ai été comme aspiré dans une autre dimension, dans une sorte de néant. Un néant qui n’est pas un anéantissement, mais une modalité d’être tout autre.

Quelques jours après mon voyage, j’ai revu le film « La Neuvième Porte ». Il m’a semblé intéressant d’y voir que certaines personnes recherchent Satan durant toute une vie sans jamais le trouver, et que d’autres le trouvent, comme c’est mon cas, sans l’avoir recherché. C’est à se demander qui cherche qui. Satan est fascinant, terrifiant, mais aussi énigmatique.

La Neuvième Porte.

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